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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 11:28

Article en cours de réalisation...

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(Cet article est inspiré par "Angles et rythmes" de J.d'Orgeix chez Robert Laffont)

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Je cite F.Baucher utilisateur inconditionnel de l'encolure du cheval a des fins de dressage autant physique que psychique: "

"La tête et l'ncolure sont a la fois le gouvernail de l'animal et la boussole du cavalier...Aucun équilibre, aucune légèreté si la tête et l'encolure ne sont aisées et liantes...aucune domination n'est permise au cavalier tant qu'elles restent contractées et rebelles...dès qu'elles sont flexibles et maniables, il dispose du cheval a son gré"....

Quittons un instant Baucher pour revenir a J.d'Orgeix qui nous rapelle que pour obtenir la souplesse de cette encolure il faut dans un premier temps détruire les contractions et bien évidemment entretenir la décontraction ainsi obtenue...

Nous avons pour cela deux moyens pour y parvenir mais qui demandent une instantanéité absolue de réponse de la part du cheval obtenue par la création d'un réflexe acquis...

il s'agit pour le cheval qu'il réponde par un "réflexe" que le cavalier a conditionné et instauré dans le cerveau du cheval par la répétition de l'exercice des dizaines(voire des centaines) de fois au cours des séquences de travail et cela durant quelques jours...

Que sont donc ces deux moyens: L'extension d'encolure...ainsi que la "mobilité de la mâchoire"...

1) La première utilité de l'extension d'encolure n'est certainement pas, pour nous,  le "travail" le nez par terre comme présenté dans l'enseignement fédéral et obligatoirement repris par les moniteurs "animateurs" actuels...

Il est uniquement le fait de destructions de contractures pouvant se déceler ches le cheval...Il est de bonne augure de demander l'extension vers le bas a des fins d'étirement du dos mais en aucun cas cela ne peut s'interpréter en terme de "travail"....

Sur une relative "tension" des rênes vers le haut le cheval (ou le poulain) doit répondre instantanément par un allongement de l'encolure vers le bas et le cavalier doit ouvrir, dans le quart de seconde, qui suit les doigts en laissant filer les rênes...Cette tension peut être légère, forte ou très forte suivant le tempéramment du cheval...On ne "tire" pas, on "gêne" le chaval qui va tenter de se débarrasser de cette gêne en entérinant le réflexe "action/réaction"...

Et nous retrouvons alors là le phénomèbe "d'automatisation", la répétition du geste, le réflexe conditionné...

A raison de 7 à 8 secondes par demandes répétitives a l'arrêt et cela mettons 30 fois de suite il faudra au cavalier 4 à 5' de son temps de travail...admettons qu'il répète ce travail 3 fois et il y aura consacré en tout 10 à 12'....sur une periode de 10 jours nous arrivons a un total da quelques 800 répétitions pour une période de seulement 10 jours...

Le "réflexe conditionné" est créé ...il nes reste qu'à l'entretenir un peu chaque jour au pas, puis au trot et enfin au galop, ce qui se fera sans aucun problème !

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La mobilité de la machoire entretenue par les vibrations des doigts du cavalier gage de la décontraction générale du cheval entretenue par celle de l'encolure au premier chef...

 

 

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SUITE de l'article a venir...

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Tout ce qui précède est une façon de faire expérimentée et réfléchie...elle ne condamne aucune autre méthode sérieuse...elle offre un choix délibéré et propose quelques réflexions que nous pensons utiles !

 

 

 

 

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 11:28

 

(Vidéo ci dessous extraite d'un stage animé par J.d'Orgeix)

 

Travail mis en ligne par cette vidéo pour expliquer et démontrer l'utilisation de rênes allemandes dans le cas d'une jument difficile a travailler "normalement"..

 

 Le cavalier/propriétaire de cette jument les avaient abandonnées en raison de réactions violentes dues aux actions de mains même légères quand il les avaient employées...

 

Pendant le stage J.d'Orgeix lui a demandé d'abandonner les rênes de filet pour uniquement se consacrer aux RA et ainsi le familiariser a leur utilisation dans le cadre d'un travail de rééducation...ce qui ne veut en aucun cas dire qu'il devra s'en servir constamment une fois revenu dans le contexte d'une utilisation courante ...

 

 

Bien entendu, la vidéo n'est pas posée pour argumenter sur l'attitude de la jument au travail (quelques minutes au cours d'un stage ne peut avoir valeur d'exemple) mais uniquement, par les explications de J.d'Orgeix, de sensibiliser les adeptes de l'utilisation "raisonnée" des RA sur leur emploi et la façon la moins contraignante de s'en servir

 

 Avec les conseils du maitre de stage et au bout de la première journée de travail on pouvait noter beaucoup moins de défenses et un placé somme toute correct de la jument...

 

Aucun "enfermement", la nuque le point le plus haut et un engagement (compte tenu de la conformation de la jument, de la nouveauté pour elle de l'exercice et du travail a entreprendre) engagement que l'on peut qualifier de "presque" normal ..... 

 Comme quoi, bien conseillé et a la condition d'avoir ce qu'on appelle "une bonne main" (le cavalier est un "amateur confirmé..Pro2 en obstacle) l'utilisation des RA peut apporter des satisfactions non négligeables dans certains cas jugé difficile...

 

Cette vidéo (ci dessus) est posée dans un but pédagogique...Son observation peut être discutée et même rejetée suivant la sensibilité équestre de chacun... mais elle ne peut être que respectée vu l'expérience et la personnalité de celui qui développe le sujet posé ! 

 

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Extrait de "Propos d'un vieil Ecuyer aux jeunes Ecuyers" de N.Oliveira (Maître portugais).
 
 "Improprement appelées « rênes allemandes », les rênes coulissantes peuvent avoir des résultats bénéfiques sur certains chevaux, si l'on n'abuse pas de leur emploi, si l'on ne laisse pas le cheval lutter contre elles et si l'on ne les utilise pas systématiquement tous les jours.
Le plus grand tort qui soit, c'est d'agir et d'oublier de céder quand le cheval a la position voulue....Celui-ci s'habitue alors à faire des forces contre les rênes coulissantes et leur action renforce et développe à l'envers la musculature de la partie inférieure de l'encolure.
 
images.jpg
Par contre, si l'on emploie ces rênes de temps à autre sur les chevaux qui ont tendance à porter l'encolure trop haute ou à perdre leur placer dans les transitions d'allures, elles peuvent être d'une grande aide dans le dressage à condition de les utiliser avec mesure et délicatesse, sans oublier de céder immédiatement après le résultat obtenu.
Là encore, rien de systématique."
                       
 
                                                   
 Ci dessus: Nuno Oliveira
En lisant les propos du maitre Oliveira (ci dessus)  nous avons là, je crois, une similitude de réflexions entre le maitre Oliveira dans ses propos ci dessus et J.d'Orgeix dans ses explications sur la première partie de la vidéo initiale a ce post...
Et même d'ailleurs dans la seconde partie quand il fait travailler le stagiaire avec les RA et que constamment il lui recommande : "ne tire pas...les RA doivent flotter... ne tend pas tes rênes...ect..ect..."  
 En tout cas c'est comme cela que, personnellement, je le perçois...et c'est aussi de la même façon que j'analyse l'utilisation de la bride qui ne doit jamais être mise dans des mains inexpérimentées...et encore moins accompagnés d'éperons
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Le refus systématique, par certains(aines), d'utiliser ces enrênements n'est, je crois,  recevable en matière d'équitation raisonnée que si cette utilisation est le fait de débutants ou d'amateurs peu ou pas familiarisés avec cet enrênement.... mais ils peuvent rendre d'estimables services a ceux qui les maitrisent....
 

Par contre, si se servir des RA tout a fait inconsidérément comme si souvent vu dans la plus part des CE, est le gage de tranquilité du mono et la satisfaction des parents et des élèves car grace a cela tout ce passe bien durant la reprise ou la ballade...
  ce n'est hélas qu'une APPARENCE de tranquillité, le plus souvent au détriment de l'intégrité des chevaux ou des poneys...et de toute suppression du "ressenti" chez les élèves cavaliers(ières)       
 Pourquoi "menote on" les délinquants appréhendés ?...pour qu'ils se tiennent tranquilles...pareil pour les chevaux !
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Retour a l'acceuil : http://www.equi-midi.fr/
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La série des DVD (J.d'Orgeix) : http://www.jumpingvideo.com

 Nathalie d'Orgeix: ses stages (e.mail : orgeix@infonie.fr 

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A lire: "Dresser c'est simple" de J.d'Orgeix  (Belin)

"Les MAINS et autres non-dits de l'équitation" de J.d'Orgeix (Belin)

"Angles et rythmes" chez Robert Laffont

"Mes victoires et ma défaite" (édition du Rocher)

 "Ils ont dit..." de Nathalie d'Orgeix chez Lavauzelle

 
 
 
A SUIVRE
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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 15:45
Il est tres iimportant pour le cavalier qui se destine a cette forme de travail de se pencher tres sérieusement sur les articles du site explicatif de ce sujet en cliquant sur les liens :
 7)-Incurvation de l'encolure pour l'abaissement des hanches ... 
ainsi que :26)-Le "couloir des rênes" 

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Pratiquement filmé en temps réel  B.Duhamel (Pro1 international*** au moment du tournage) nous montre par la vidéo ci dessous le travail sur le plat et a l'obstacle de Merlin (aa) de 9 ans, destiné a se classer dans les épreuves a 130/135...

desir
Sur le plat, nous voyons ici les exercices spécifiques pour l'abaissement des hanches et l'engagement des postérieurs grace au travail de l'incurvation d'encolure...

 ainsi que les variations d'allures au trot et au galop pour les translations de poids de l'avant vers l'arrière propre a l'équilibrage du cheval d'obstacle...    

                                      (ci-contre Bernard sur Désir CHampeix ac..en CSI)

 


 

Il est bien évident que pour demander a un cheval de faire un tour propre a 130/135 il est obligatoire de le travailler "tranquillement" a la maison par un professionnel sur 140/145 sans qu'il soit pour cela a la limite de ses possibilités...

Nous sommes là dans le registre d'un très bon niveau d'obstacle qui a nécessité 3 a 4 ans de travail préalable...

Sur cette vidéo ce cavalier après avoir travaillé un long moment sur le plat l'engagement des posterieurs propice a l'abaissement des hanches et jouer sur le renvoi du poids de l'avant main vers l'arrière main commence sa séance d'obstacle a 1m/110 et la termine a 1m50...et cela dans la plus grande légèreté coté cavalier et la plus parfaite décontraction pour le cheval...

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(1)Les questions et la réponse qui s'ensuit sont tirées du débat sur le sujet en forum de discussion

 
 j'ai eu une question qui va peut etre vous paraitre bete mais qui me trotte dans la tete depuis un certain temps et je profite de la video, je m'explique. Sur les premières barre, le cheval a vraiment un petit galop, assez lent. Quand les barre montent la cadence s'accélère un peu. Et j'ai dejà remarqué ça aussi sur les terrains de concours, certains chevaux st assez lents et d'autre on un galop plus soutenu. Dans mon ancien club on me disait tjs d'avoir un bon train, d'être dynamique.

Dc j'aimerais savoir si c'est 2 manières de monter ou si ça dépend tout simplement du cheval ?


Ma réponse a cette question: uniquement la conséquence de la hauteur de l'obstacle a franchir directement proportionnel au degré d'engagement du cheval ...En fait ça dépend du travail effectué en amont pour permettre l'attitude, l'équilibrage souhaité par le cavalier !

Dans les derniers obstacles nous sommes autour de 1m45/150 et le cheval a besoin de davantage de "vitesse" (vitesse entre guillemet) davantage "d'élan"mais sans que le cheval reporte du poids sur les épaules et conserve toute son impulsion

Au début, le cavalier amène le cheval en foulées "décroissantes"...il réduit l'amplitude des foulées au fur et a mesure de l'approche de l'obstacle tout en demandant un engagement maxi pour que le cheval monte les épaules et bascule au dessus de l'obstacle...

Plus ça monte, plus le cavalier joue sur l'élan (pour aider le cheval) et demande des foulées "croissantes" dans la zone d'abord (il augmente l'amplitude des foulées) sans pour cela laisser le cheval se mettre sur les épaules, se déséquilibrer vers l'avant ...

Toute la difficulté d'arriver "en foulées croissantes" c'est de conserverl'équilibrage donc la translation du poids de l'avant vers l'arrière et donc  l'engagement du cheval pendant la battue d'appel sans TENIR le cheval,sans qu'il S'APPUIE, simplement en le GARDANT dans l'équilibrage demandé et obtenu...

 Plus facile a dire qu'a faire je vous le concède !!!

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Ci dessousLe même Merlin (sf) quelques semaines après le travail indiqué plus haut a été confié a un cavalier Pro2 (ex Pro1) pour une 130...Un détail, ce cavalier toise 75 ans au moment de la prise de vue...Chapeau M. Henry B.

 

 

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 Mais parlons si vous le voulez bien de l'exercice mis en exergue sur la première vidéo avec Bernard consistant dans sa séance de "plat" a incurver l'encolure de son cheval pour permettre l'engagement des posterieurs AVECl'abaissement des hanches...

Cet exercice  n'a d'autre but que de muscler l'arrière main et assouplir l'avant main ....depuis que l'on sait de façon formelle que l'épine dorsale du cheval, du garrot a la dernière lombaire, ne peut pas se plier, latéralement et longituditalement (2/3cms tout au plus, sur toute la longueur du rachis) le seul recours pour l'incurvation restant alors l'encolure qui, elle, se plie a volonté....




Un préalable super umportant pour obtenir l'incurvation dans la décontaction:ne jamais tirer vers soi la rêne intérieure et ne jamais la tendre...

Jamais de tension avec cette rêne car alors nous nous trouverions avec une opposition des épaules aux hanches qui empêcherait, en plus de la contraction musculaire que cela engendre, l'engagement naturel du postérieurs interne pouvant aller jusqu'au dérapage du train arrière au lieu de son engagement...(une partie de la vidéo ci dessus nous en donne la preuve) 
 


Nous rencontrons ce phénomène de dérapage mais alors librement consenti lors de barrages de CSO quand le cavalier(ière) veut gagner du temps et "tire" alors vers soi cette rêne intérieur pour faire déraper le train arrière pratiquement sur place et tourner court...




                                                                                                                                                                           
                                                                  Nicolas DUHAMELCombinaison 140.par soffad


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Tout ce qui précède est une façon de faire expérimentée et réfléchie...elle ne condamne aucune autre méthode sérieuse...elle offre un choix délibéré et propose quelques réflexions que nous pensons utiles !

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(1)Les questions et la réponse qui s'ensuit sont tirées du débat sur le sujet en forum de discussion:




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 Nathalie d'Orgeix: ses stages (e.mail : orgeix@infonie.fr

 

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A lire: "Dresser c'est simple" de J.d'Orgeix  (Belin)

"Les MAINS et autres non-dits de l'équitation" de J.d'Orgeix (Belin)

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 "Ils ont dit..." de Nathalie d'Orgeix chez Lavauzelle

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 15:42

----------------------      Kénora (sf de 10 ans) Arrivé aux écuries quelques semaines avant cette vidéo...Quatre saisons de CSO et pratiquement pas de classements.. Tres branché sur la main, tres sur les épaules et sur l'obstacle, un buldozer... 

A été monté par plusieurs cavaliers différents, dont un professionnel, le dernier en date, un jeune cavalier qui ne pouvait faire autrement que de l'avoir en permanance en déséquilibre vers l'avant !

La séance ci dessous filmée est reproduite en temps réel    

 

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Nos objectifs que nous considérions dans ce cas comme prioritaire : 

Rééquilibrer le cheval... 

1)-Le relever devant progressivement SANS LE TENIR mais seulement LE GARDER dans l'attitude pour faire refluer du poids sur les hanches et en parallèle  un travail en incurvation d'encolure pour permettre l'abaissement des hanches et l'engagement des posterieurs (rappelons nous que le cheval ne peut pas se plier longituditalement ou tres peu et que seule l'encolure s'incurve comme il plaira)..

Vidéo ci dessous... Nous ajoutons dans notre travail les transitions longitudinales au trot et au galop sur un contact "léger" sur des rênes "fluides (jamais ajustées) et demandées par l'arrière main et non par ouverture des doigts sans lui donner la possibilité de travailler "vers le bas")



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          Report de poids longitudinal (Kenora) parsoffad

             

2)-le faire galoper dans un équilibrage relevé..sans appui sur la main...et sans le tenir dans un galop "équilibré" obtenu grace au travail musculaire de l'arrière main éffectué en amont et en parallèle avec les séances de "relevé de la base de l'encolure"...

                            

3)-Lui faire lever les épaules a l'obstacle (combinaison a X---- 5m50-----I----6m----II (croix/droit et oxer avec barre par terre au milieu des 6m entre le droit et l'oxer)

 Cette combinaison a l'avantage de sécuriser le cheval....c'est facile, une foulée normale (ce n'est pas un saut de puce, lui, plus difficile) mais avec une possibilité entre le droit et l'oxer de pouvoir raccourcir légèrement et petit a petit pour qu'il se sente obligé de lever les épaules... 


 

 c'est un tres bon exercice pour le cavalier qui n'a besoin que de penser a sa position...et pour un débutant a se familiariser a l'obstacle sans difficulté ! 

 (Seule la combinaison X----5m50----I est sur la vidéo)

 

Nous n'avons pas filmé le travail en incurvation d'encolure dont nous parlons ici qui pourtant a été bien présent et exécuté en parallèle avec celui de l'élévation de l'encolure....

Se reporter pour plus de détails et cliquer sur les liens mis a la fin de cet article...

 



Cette vidéo ci dessus montre l'extrême facilité, grace au travail en incurvation d'encolure, avec laquelle la jument, pourtant non préparée a cet exercice et montée au pied levé, abaisse sa hanche interne et facilite la poussée "vers le haut et vers l'avant" du posterieur du même coté positionné "sous" la masse...

Musculation de l'arrière main et souplesse de l'avant main, ainsi que le "non" appui sur le mors (légèreté) sont au rendez vous !

 

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Les actions des mains du cavalier et leur position ont une importance, a mon sens, primordiale en ce qui concerne le bon équilibre du cheval dans la demande "renvoyer du poids de l'avant vers l'arrière"...

Sans oublier la position du cavalier qui doit SE REDRESSER et faire jouer son rein et non accompagner le mouvement "en avant" que ne manquera pas de faire le cheval en se déséquilibrant vers l'avant, si on n'y prend pas garde...

Un allongement réussi, a mon sens, ne peut se concevoir que par l'arrière main du cheval qui s'abaisse et donc s'engage, demandé sur une élévation de la base de l'encolure et sans AUCUN appui de la part du cheval donc sur des rênes FLUIDES jamais "tendues" !

  

 

Je ne suis pas, personnellement, pour obtenir une "tension" de rênes en demandant l' allongement...allongement qui alors, j'en suis persuadé, profite au cheval pour s'appuyer sur le mors, obtenir une "traction" et de ce fait se met sur les épaules...

D'ailleurs l'allongement par lui même apporte t'il quelque chose de positif a l'exercice ?...bien sûr que non ce n'est que la "reprise", le "ralentissement" par report de poids sur les hanches qui MUSCLE "par contraction" ! 

Pour moi et pour cet exercice j'aime mieux la métaphore du "hors-bord" plutot que celle de la "traction avant !

 

 

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Au bout de quelques semaines de travail le proprio actuel (qui d'ailleurs est le cavalier sur les vidéos) a confié Kenora a une tres jeune cavalière pour un parcours officiel...(video ci dessous)

Même si ce n'était évidemment pas parfait, la cavalière découvrant le cheval et étant plutot "passagère clandestine" (mais rien de plus normal si on se réfère au passé du cheval) je peux vous assurer que cette jeune fille et d'apres ses réflexions a sa descente de cheval a passé un tres bon moment sur le dos de ce cheval...

Quand a Kenora j'avoue que son parcours m'a laissé agréablement surpris quand a son déroulement...bien moins de précipitation devant les obstacles (ce qui était sa caractéristique par le passé) et un relatif "équilibre" entre les obstacles...

C'est évidemment loin d'être parfait (nous n'avons travaillé que quelques semaines et "re-dresser" est infiniment plus délicat que de "dresser") mais je reste quand même tres surpris du peu de résultats obtenus par ce cheval durant ses 4 dernières années de concours en constatant les progrés effectués en quelques semaines par notre travail somme toute "logique"...

...C'est vrai qu'il avait toujours été travaillé selon les directives "éclairées" de la filière officielle...Je n'en dirais pas plus, ne voulant fâcher personne !

Bien sûr vous aurez compris que tout le travail accompli sur le cheval, expliqué et imagé dans cet article est a forte connotation Orgeixienne...ceci expliquant peut être cela !!


 

 

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Comme toujours, des temps de travail courts (5/6') suivis de temps de repos (1/2') rênes "abandonnées..mais vous savez cela (et bien d'autres choses) si vous êtes lecteur de ce site !

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Tout ce qui précède est une façon de faire expérimentée et réfléchie...elle ne condamne aucune autre méthode sérieuse...elle offre un choix délibéré et propose quelques réflexions que nous pensons utiles     

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A SUIVRE


Je suis a l'entière disposition de qui que ce soit pour toute explication détaillée sur le travail montré par cet article et celui que nous avons fait en amont depuis le jour ou le cheval est entré dans les écuries du propriétaire actuel ! 

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clic ici pour développer les sujets proposés par cet article:

8)-Comment (et pourquoi) l'élévation de l'encolure du poulain..

7)-Incurvation de l'encolure pour l'abaissement des hanches ...

11)-VARIATIONS d'ALLURE  

19)-Action et position des MAINS ...

  

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 Nathalie d'Orgeix: ses stages (e.mail : orgeix@infonie.fr

 Les cahiers de dressage de Nathalie: cliquez ici  23)-Les stages de Nathalie d'Orgeix (1)..ses cahiers de dressage  

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A lire: "Dresser c'est simple" de J.d'Orgeix  (Belin)

"Les MAINS et autres non-dits de l'équitation" de J.d'Orgeix (Belin)

"Angles et rythmes" chez Robert Laffont

"Mes victoires et ma défaite" (édition du Rocher)

 "Ils ont dit..." de Nathalie d'Orgeix chez Lavauzelle

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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 10:23

 

Dominer la rêne et non pas en être esclave....

 

                             Manipulation des rênes  

 

Avec de la pratique ces mouvements peuvent s'effectuer de manière ultra rapide, sans que le cavalier(ière) n'y réfléchisse le moins du monde et surtout, le plus important, sans que le cheval ne sente quoi que ce soit du raccourcissement ou de l'allongement des rênes ... 

  Par cette gestuelle le cavalier a acquis l'habitude de ne jamais chercher a bouger la main, l'avancer ou la reculer, pour s'adapter aux circonstances mais seulement de varier la longueur des rênes....

Nous touchons là le sens de la fixité de la main, elle devient instinctive et l'on sait bien qu'il ne saurait y avoir de bonne équitation...et même d'équitation tout court... sans la fixité absolue des mains du cavalier(ière)

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 Un élément important a prendre en ligne de compte pour compléter la réflexion que nous inspire la "tenue des rênes" et leur "utilisation",...il s'agit de la "précision" avec laquelle on s'en sert !
Un impératif domine dans ces conditons: La parfaite longueur de rênes ainsi que la position des mains, ceci étant un aspect capital dans la possibilité d'expression du cavalier.
 
La discipline de l'obstacle demande une constante varition d'équilibrage principalement a l'abord des obstacles et une différence ne serai ce que de quelques cms en plus ou en moins de la longueur des rênes ou de l'emplacement des mains fait que la reprise passera ou ne passera pas...
 
 
Nous avons écrit sur l'article "Tenue et tension des rênes(un clic: http://www.equi-midi.fr/article-24-manipulation-et-tenue-des-renes-46750622.html ) que l'idéal en ce qui concerne l'emploi des aides supérieures          était leur action en partant des épaules avec un bras tombant "naturellement" et donc amenant une "décontraction" indispensable pour la bonne comprehension de la demande...
 La pointe du coude se trouve alors très legèrement derrière l'épaule et de ce fait l'avant bras est pratiquement horizontal et donc le simple recul "latéral" de la main conditionne normalement l'action de celle ci...
 
Dans ce cas, au lieu d'agir en opposition la tension des rênes est amortie et tres souvent décontractive si le cavalier alterne l'action de la main droite avec la gauche d'autant qu'il peut se permettre et, c'est un atout important, d'élargir le couloir des rênes et donc d'augmenter l'angle latéral par rapport a la bouche du cheval... 
Oui mais si les rênes sont trop longues au moment de la reprise le coude est obligé de reculer, se trouve bloqué en arrière de l'épaule et le cavalier n'a d'autre ressource que d'effectuer un retrait de tout son buste...
 
A contrario, si les rênes sont trop courtes obligation pour celui ci d'avancer les bras, donc les épaules, l'action alors étant le fait du bicep et non plus de l'épaule et donc d'avant vers l'arrière et n'agira qu'en opposition et non en décontraction...
 
 
Il est bon de noter que le simple fait pour le cavalier de passer de l'attitude assise a celle en équilibre (un clic: 16)-Position et équilibre du cavalier a l'obstacle ) et de travailler souplement en ayant les bras tombant naturellement est de varier sa longueur de rêne selon l'attitude du buste, variation qui peut de traduire par une différence de longueur pouvant aller jusqu'a 20 et même 30 cms, la rêne se rallongeant d'autant dès que le cavalier retrouve sa selle...
 
Nous voyons là toute l'importance INSTINCTIVE de la dextérité et de la rapidité dont le cavalier doit tenir compte pour varier ses longueurs de rênes afin d'avoir la parfaite maitrise de ses aides supérieures..
 
Nous soulignons "instinctive" car dans ce cas c'est avant tout une question de rapidité dans la décision et de précision dans l'exécution  

 

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Tout ce qui précède est une façon de faire expérimentée et réfléchie...elle ne condamne aucune autre méthode sérieuse...elle offre un choix délibéré et propose quelques réflexions que nous pensons utiles !

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------------------------------Revenir sur le site: http://www.equi-midi.fr/

A SUIVRE

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1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 11:03

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Le contrôle de l'allure, de la vitesse, de l'équilibre et surtout de l'encadrement permet au poulain grâce au travail a la longe les meilleures conditions d'éxécution du saut proprement dit...

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  Pourquoi ce travail a la longe est tellement "méprisé" ou tout au moins fait l'objet d'une telle indifférence de la part de la grande majorité des dresseurs alors qu'il était sacralisé par les grands anciens tels: La Guerinière..Jousseaume ..Général De carpentry ou encore Steinbrecht et j'en passe...

 

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Quelques exemples que nous proposons sur cet article fait état d'un travail effectué avec une longe fixée sur les anneaux du mors...

Aucun problème s'il s'agit d'un "vrai" professionnel au bout de la longe (sa longe n'est pratiquement jamais "tendue")...par contre s'agissant d'un amateur même confirmé il est plus judicieux de travailler a l'aide d'un caveçon "matelassé" et surtout bien placé sur la tête du poulain ou a l'aide d'une alliance spéciale avec anneau de fixation a son milieu (c'est ce que j'ai toujours perso utilisé)

 

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Pour l'education du poulain a la longe dès le début de son éducation, qu'elle soit en vue de l'obstacle ou de tout autre discipline, il est normal de privilégier le relevé PROGRESSIF de l'avant main (sans aucune "tension" de longe) pour préparer l'abaissement des hanches et l'engagement futur des posterieurs sous la masse a condition de ménager tres souvent des plages de "décontractions" en lui autorisant l'extension vers le bas... 

La vidéo ci dessous montre avec clarté la différence entre le moment ou le dresseur relève la tête du poulain c'est a dire l'encolure et de ce fait la base de celle ci (engagement immédiat des posterieurs avec abaissement de hanche) et le moment ou il le laisse se décontracter en autorisant ses extensions d'encolure vers le bas (relachement total de la ligne du dessus)...

 

 

La tête relevée par des temps de travail courts et espacés, c'est donner aux hanches la possibilité de commencer a s'abaisser, les posterieurs de s'engager légèrement et toute la masse d'y trouver son équilibre, tout cela sans efforts pour le poulain, sans tension de longe, sans effets de mains intempestifs...

C'est lui qui vient chercher son équilibre...Il se tient "SEUL"...C'est la vrai raison (avec l'aide de la voix) du travail longé concernant l'éducation du poulain en vue de l'obstacle.

 Je me permet d'insister sur le fait que le dresseur doit jouer avec le relèvement de l'encolure de façon tres réfléchie...(le poulain est au début de ses quatre ans)

 Le fait pour le poulain de se porter "lui même" quand la base de son encolure et donc son encolure est relevée par une demande du dresseur peut provoquer une fatigue musculaire excessive si la demande est prolongée exagérément...

Il faut donc tres souvent le laisser se détendre, se décontracter en lui permettant les extension d'encolures vers le bas. 

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 (ci dessous) Le poulain fait connaissance avec l'obstacle...

Ses tout premiers franchissements...Premiers sauts, premières hésitations bien comprehensible..le dresseur respecte, après le refus, la réflexion du poulain qui analyse l'évènement...Retour au calme au bout de la longe..quelques pas, trois quatre foulées de trot et c'est l'acceptation confiante apres un saut (photo) que nous qualifierons de "respectueux"....

 

 
 
 

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Nous passons ici au stade superieur qui lui, consiste a "travailler" un poulain a la longe dans un but bien défini, l'obstacle...

 

 

 

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Le travail (video ci dessous) necessite déjà un "dressage" plus structuré du poulain a la longe en vue de son futur: l'obstacle.
 

A noter: l'arrêt de lui même avant et apres le saut , super important pour la suite du dressage "monté"...

Cela apprend au poulain a respecter les ordres du dresseur, enlève toute notion de précipitation devant l'obstacle (respecter l'obstacle) et lui apprend a se rééquilibrer de lui même derrière l'obstacle en s'arrêtant, ce que nous demanderons en parcours apres chaque obstacle a part qu'au lieu de s'arrêter on continue, mais le rééquilibrage sera dans ce cas le fait du cheval et non celui du cavalier qui ne sera seulement qu'indicatif....

 


Autre particularité de cet exercice et non des moindres, le fait de faire monter les épaules du poulain (ou du cheval) et d'empêcher le garrot de s'abaisser au moment de la battue d'appel... Cet exercice "longé" prépare le travail monté en"équilibrage constant" (1) voir en fin d'article) et sur les "sauts de puce" de même vertu.

J'ai douté en filmant et ai cru que Pierre plaçait la barre trop haute a un certain moment...
Cela aurait sans doute été le cas avec un "longeur" débutant mais la suite nous montre que le savoir faire et l'expérience prime quand il s'agit de "travailler" en réfléchissant sérieusement afin que la notion de jeu passe en priorité par le psychisme du jeune cheval, car n'en doutons pas, au fur et a mesure de la compréhension dans la demande et donc de son acceptation par le poulain la notion de "travail" s'estompe et celle plus ludique s'installe !

 

Au bout de la longe : Penny (fille de ZANDOR Z Champion du monde de sauts d'Obstacles)...

De l'autre bout de la longe : Pierre C. instructeur retraité..Plusieurs participations aux championnatd de France 1ère série CCE...plusieurs élèves en 2ème et 3ème série"nationale"... ainsi que V.Berthet et K.Vieules, membres de l'équipe de France en Concours Complet et tous deux participants aux JO..

En ce qui concerne V.Berthet (trop tôt disparu), double champion de France junior CCE (avec les chevaux de Pierre Taldor (PS) et Delta (AC)) et ensuite Champion du monde et Olympique avec l'équipe de France ! 

                     "Dis moi qui tu conseilles je te dirais qui tu es" 

 

 Je suis certain que l'on peut considèrer le travail ci dessus comme absolument prépondérant pour l'équilibre psychique et physique du poulain en devenir pour l'obstacle...

 Tous les ingrédients propre a son épanouissement dans cette discipline sont inscrits dans ce travail...travail tres vite accepté par le poulain car progressif et réfléchi et totalement bénéfique pour son avenir de cheval de sport.

 

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Je me permet de poser (ci dessous) un extrait du DVD de dressage "longé" de Ph.KARL (l'école des aides) qu'on ne présente plus vu sa personnalité dans le milieu équestre ...et je lui laisse la parole en ce qui concerne sa disponibilité pour le travail a la longe d'un cheval qu'il soit destiné au dressage académique, a l'obstacle ou tout autre discipline sportive et ludique.

 

(cliquez pour le lien du DVD de Ph.Karl..."a l'école des aides") http://www.philippe-karl.com/400/Publications_%C2%BB_/Fran%C3%A7ais/%C2%BB_Vid%C3%A9os.html 

 

 

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Ci dessous...Le travail a la longe façon Pat PARELLI commenté par Ph.KARL hélas (pour moi) en Anglais...

Chaque figure prise a part, rien de bien compliqué semble t'il (a part le final...Hanche en dedans au trot et au galop sur le cercle) mais faire ces exercices avec la décontraction, la rigueur et l'apparente sérénité qu'on voit là, tout en conservant l'attention et l'envie du cheval, c'est quand même un pari réussi en même temps qu'un super travail autant physique que psychique....          

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Une étude complète établie par Yves Katz  sur son bloog "EDUCAVAL"..Clic sur le lien:

http://educaval.forum-pro.fr/Travail-a-la-longe-h11.htm

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(1) "L'équilibrage constant" cliquez sur le lien: O.65)-L'équilibrage "constant" a l'obstacle.. source d'équilibre et de légèreté !

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Tout ce qui précède est une façon de faire expérimentée et réfléchie...elle ne condamne aucune autre méthode sérieuse...elle offre un choix délibéré et propose quelques réflexions que nous pensons utiles !

A SUIVRE

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      RETOUR a l'acceuil : http://www.equi-midi.fr/       

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La série des DVD (J.d'Orgeix) : http://www.jumpingvideo.com

 Nathalie d'Orgeix: ses stages (e.mail : orgeix@infonie.fr)

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A lire: "Dresser c'est simple" de J.d'Orgeix  (Belin)

"Les MAINS et autres non-dits de l'équitation" de J.d'Orgeix (Belin)

"Angles et rythmes" chez Robert Laffont

"Mes victoires et ma défaite" (édition du Rocher)

 "Ils ont dit..." de Nathalie d'Orgeix chez Lavauzelle

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 16:56
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  On oublie trop souvent que la rêne est un instrument de communication et n'est que cela, la main étant la "communicante" et la bouche du cheval la "réceptrice" de ce dialogue.



Posez vous sur les bords d'une carrière, d'un manège ou d'un paddock les jours de concours pour observer le travail individuel de chaque cavalier(ière) et suivez attentivement leurs actions de mains sur et avec les rênes ...

 
 
Dans 80% des cas, ils ne se servent de leurs rênes que pour soutenir leurs montures que ce soit au pas, au trot et au galop de par un appui conséquent et in fine pour ralentir et arrêter...et comment s'en servent ils ?

En tirant vers eux...

Vous en verrez même beaucoup qui continuent a "tenir" le cheval par des rênes tendues a l'arrêt ou au pas pendant les moments de repos  ou de détente...et sans relacher l'emprise....
J'exagère ? Faites le test vous même et je suis persuadé que vous serez convaincus !

Seulement il ya un problème a cet état de fait, celui de la différence de poids (et de force) entre les deux opposants...


Le cheval pèse entre 5oo et 700 Kg et le cavalier 8 à 10 fois moins...

Et, s'il ne s'agit pour le cavalier que de "tension" par l'intermédiaire des rênes, la confrontation tournera vite a l'avantage de l'animal... 

Les rênes ne sont qu'un moyen de transmission...c'est par cet intermédiaire que le cavalier va dire au cheval ce qu'il attend de lui...
Et donc, il faut, poser un impératif, celui de démontrer qu'on ne doit jamais tenir les rênes tel qu'on l'entend de la part de la grande majorité des enseignants actuels c'est a dire "a pleine mains" le pouce serré interdisant le glissement de la rêne... 

"La rêne se rapproche d'un instrument de musique, elle est un piano, un violon, une harpe...
On joue de la musique sur une rêne, on pianote sur des touches ayant une résonnance dans le mental du cheval, comme la touche d'une note sur un piano résonne musicalement.
On fait vibrer une rêne, on caresse la bouche d'un cheval avec.
Par de simples variations d'angles, on doit pouvoir déplacer la répartition du poids du cheval. Par une infime vibration, on mobilise la machoire"  

(J.d'Orgeix "Les mains et autres non dits de l'équitation."...aux éditions Belin)

Malheureusement ce tres beau texte ne peut pas nous faire oublier que la rêne peut aussi être la cause de multiples désagréments dûs a un mauvais usage tel que résistances, contractions, blocages d'encolure et mauvais engagement ...

Elle peut être notre meilleure amie mais aussi notre pire ennemie du fait de la sensibilité de la bouche du cheval qui a horreur des plus légers "chocs" sur la commissure des lèvres...quand c'est lui même qui les provoque.... 
mais qui peut supporter  un appui, une traction tres forte sur son mors sans en être autrement géné même si par cet "appui" il devient en quelque sorte un "handicapé" de par les contractions multiples que cet "appui" suppose....
 
La manière dont nous nous servons des rênes, notre façon de les tenir, le placement de nos main sur elles déterminent en grande partie le résultat des actions que nous demandons a nos chevaux...

ci-dessus: B.Duhamel (disciple de JDO depuis toujours) sur GIOTTO II...Aix en Provence CSI...145/150)
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ci desssus , au cours d'un stage proposé par Nathalie d'Orgeix il est question de faire connaitre le "ressenti" des deux cavalieres  sur des rênes "fluides" sans appui des chevaux sur le mors...
 
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(Video ci dessus) :le danger de l'appui expliqué par J.d'Orgeix

 La main, la rêne et la bouche du cheval forment un ensemble étroitement liés et chaque action de l'une d'entre elle trouve son écho répercuté dans l'action de l'autre...
 
Il est extrèmement curieux que l'enseignement officiel fasse si peu de cas de cet état de fait et n'en parle pour ainsi dire jamais ...

A part les demandes assez ahurissante et inscrite sur les manuels officiels d'avoir une main "fermée" sur la rêne avec un pouce "serré" sur celle ci pour éviter qu'elle ne glisse...
et donc un appui permi sur le mors, entrainant d'abord une tension se transformant petit a petit en traction pour finir par un cheval sur les épaules... 
Demandes totalement abracadabrantesque !!! 

Dans l'équitation qui nous occupe, celle de l'obstacle, mais avec en préalable tout le dressage en "basse école" qui s'impose, le premier impératif est sans conteste celui d'avoir la main "ouverte" afin d'obtenir, par les conversations multiples et variées avec le cheval au cours du travail, qu'il soit exécuté avec le maximum de confort pour celui ci et de légèreté pour le cavalier...

Oui me direz vous, mais il faut quand même tenir les rênes ?
Bien évidemment et de la manière la plus simple qu'il soit, en posant la rêne dans le creux existant entre la base du pouce et l'ensemble de la main...et maintenant, il ne s'agit plus que de faire pivoter les mains de manière qu'elles soient pratiquement parallèles a la bouche du cheval, le pouce vers l'arrière et le tranchant de la main en avant...


De ce fait, la main est posée presqu'a plat sur la rêne....l'action sur la rêne est alors obtenue par le relèvement du pouce et l'abaissement du tranchant de la main ...autrement dit par une "action indirecte"..
 
 Cette "action indirecte" est forcément perçue par le cheval mais de façon excessivement amortie n'ayant rien de commun avec celle qui est donnée par une "action directe" comme expliquée par l'enseignement officiel...

Pour travailler en "action indirecte" le cavalier doit avoir ses mains presqu'a plat sur les rênes...un peu comme vos mains sur le clavier de votre ordi lorsque vous tapez votre texte...ce qui demande une certaine ouverture des coudes, donc une certaine décontraction des épaules...et quand on sait que les actions des mains doivent partir des épaules et non des biceps, tout est bénéfique !



Clip0021

 (Jean d'Orgeix...Photo  H.Daffos)
Ce travail par le tranchant de la main doit être enseigné des le tout début de l'éducation du cavalier car il permet tout a la fois une grande douceur dans l'action mais aussi une grande fermeté si besoin se fait sentir...
 
Mais plus important encore, il offre la possibilité par la simple action des seuls doigts sur les rênes le pianotage, garant de la mobilité de la machoire et gage de douceur et de légèreté
 

 

 
ci dessus: D.L (pro2) en stage avec Nathalie d'Orgeix pour une approche de l'obstacle sur des rênes FLUIDES (jamais tendues) par des actions légères de mains OUVERTES de bas en haut, au galop enlevé avant de s'asseoir dans la zone d'abord...Equilibre et légèreté sont au rendez vous !
 
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Réflexions...
  
 VIZIR 1973
Cidessus H.Daffos sur Vizir (Iberique)

A une personne qui me posait récemment la question: mais non d'une pipe on peut tout de même bien monter à cheval sans pour autant appliquer la méthode d'Orgeix ?
  Je lui ai faite la réponse suivante: Bien entendu ! Mais à condition toutefois d'appliquer les principes de monte que Jean d'Orgeix a toujours défendus.
Prenons un seul exemple:

L'un des principes fondamentaux de Jean d'Orgeix est la décontraction du cheval (et par voie de conséquence du cavalier), préalable a toute équitation de qualité. L'un des piliers incontournable dit-il.

Son analyse fait qu'un appui sur le mors même léger, avec une tension continue des rênes du cavalier, même minime, entraine systématiquement une contraction des muscles de l'encolure du cheval et de toute la ligne de dessus.
 
Or ceci est un fait absolument incontestable mécaniquement parlant, le cheval étant obligé d'annuler la tension exercée sur sa bouche par une contraction de son encolure et si cette contraction même légère existe, elle empire généralement sur une action de main du cavalier (phénomène d'action-réaction), entrainant alors un blocage de toute la ligne dorsale.
         
Fort de cette constatation, Jean d'Orgeix nous conseille alors logiquement, pour conserver un cheval pleinement décontracté qui pourra ainsi préserver toute son expression musculaire, de monter avec un infime contact, sur des rênes "fluides", jamais tendues en permanence, le cavalier dialoguant alors avec son cheval grâce à une machoire toujours mobile.
  
L'enseignement de Jean d'Orgeix va donc, à travers la méthode qu'il propose, nous indiquer, à partir de son expérience de cavalier et de coach de très haut niveau, l'esprit dans lequel il faut travailler et les aides optimales à utiliser pour précisemment favoriser cette légèreté.
 
La tenue des rênes permettant de travailler en actions dites "indirectes" me semble un élément fondamental pour accéder à la fluidité nécessaire des rênes pour éviter toute contraction de son cheval.

Par ailleurs, quel enseignant oserait prétendre qu'il faut monter avec un cheval "contracté"?
 
Aucun, bien entendu !

Et pourtant nombre d'entre eux vont demander a leurs élèves d'établir un "bon" appui avec la bouche de leurs chevaux afin de pouvoir mieux les contôler et surtout de les "tendre" sur la main.
 
En réalité cette tension continue des rênes va irrémédiablement engendrer la contraction du cheval et, le frein à main étant ainsi serré en permanence, une disparition partielle de l'impulsion.
 
Pour y remédier, le cavalier va donc devoir utiliser davantage ses jambes, facteur supplémentaire de contraction du cheval.
Le cercle vicieux est ainsi entamé (expérience vécue !!!).
De plus cette tension continue préalable des rênes va inciter, voire obliger le cavalier à tirer lors d'une action de rênes.
  Il existe donc une contradiction flagrante chez un enseignant qui d'un côté, prône la décontraction du cheval et, de l'autre, conseille de tendre les chevaux en préconisant un appui sur la main, sans d'ailleurs expliquer pourquoi....simple intuition probablement ! 

(Ci-dessus ..B.Duhamel sur PIN UP sf 7 ans):

L'obstacle pris en "décroissante". Cette video,  la meilleure preuve de l'éfficacité d'une action de main sur des rênes "fluides" sans aucun appui du cheval sur le mors...
On est loin du discours officiel: demander un appui franc pour "tendre" le cheval ....

Un cheval "tendu" par l'appui sur la main ?..tragique plaisanterie !

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(ci dessous) Une super leçon d'indépendance des aides supérieures...cavalière assise naturellement, mains au dessus de la bouche du cheval, tres légère tension des rênes supportée par un cheval "en équilibre"...Toute l'équitation "en légèreté" se retrouve dans cette séquence...
Merci a l'enseignante, a la cavalière...et au cheval (ou jument) !

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RETOUR sur le site: http://www.equi-midi.fr/ 

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La série des DVD (J.d'Orgeix) : http://www.jumpingvideo.com

 Nathalie d'Orgeix: ses stages (e.mail : orgeix@infonie.fr

Les cahiers de dressage de Nathalie: cliquez ici  23)-Les stages de Nathalie d'Orgeix (1)..ses cahiers de dressage  

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A lire: "Dresser c'est simple" de J.d'Orgeix  (Belin)

"Les MAINS et autres non-dits de l'équitation" de J.d'Orgeix (Belin)

"Angles et rythmes" chez Robert Laffont

"Chevalier d'aventures" chez Belmond 

"Mes victoires...ma défaite" aux éditions du Rocher

 "Ils ont dit..." de Nathalie d'Orgeix chez Lavauzelle

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 23:52

 

Pour ceux ou celles qui voudraient concilier les reprises de dressage avec l'obstacle...

  Mon ambition, a l'époque (1987) ou j'ai créé de toute pièce cette reprise et imaginé de lui adjoindre un obstacle a passer plusieurs fois était de rapprocher les cavaliers de dressage a ceux d'obstacles...Il me semblait que cette reprise avec obstacle pouvait y parvenir...

C'est un exercice qui demande une certaine pratique de l'obstacle et un cheval capable d'être au petit galop en équilibre...sans pour cela être Pessoa, loin de là ...

Je précise, la hauteur des obstacles est a 090/1m

reprise HD (1)

Cet obstacle (ci dessus) est celui imaginé par WINKLER cavalier d'obstacle allemand (le plus grand palmarès mondial toutes époques confondues)..
Je l'ai, personnellement, toujours pratiqué et je le recommande vivement a tous ceux qui veulent gymnastiquer leur chevaux...
On peut réduire a 5,50/5,80 suivant les chevaux et le travail demandé.

Une précision..entée au trot la barre de réglage est à 2m80....il n'y a pas de barre de réglage pour entrer au galop...mais elle est rallongée a 3m50 pour en sortir...(J'avais testé cette reprise SANS barre de réglage) 


Voici la reprise avec l'obstacle WINKLER incorporé:



 

Cette reprise a parue sur le périodique trimestriel que j'avais créé pour la ligue M.Pyrénées en 1987... "EQUI-MIDI".. No 2 (tiré a 5000 exemplaires)

 

trimestiel 2

G.Lavail (ex écuyer du Cadre Noir de Saumur...et un ami), vice président a l'époque de la ligue Midi Pyrénées, avait souhaité demander a la FFE quelle présente cette reprise a l'occasion du passage officiel a l'examen de "l'étrier d'argent" (galop 7 actuel)...

J'avais testée cette reprise dès sa conception dans la manège de Pibrac (31) monté sur Idée d'Elle (sf)

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Cette vidéo pour montrer "l'équilibrage"
demandé au cheval pour exécuter cet exercice..coté galop bien sûr...
La cavalière au poste de contrôle...
 
le relevé de l'encolure..

Les rênes fluides...

Aucun "appui" de la part du cheval
seulement un "contact" léger ! 
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Il n'est pas concevable de penser "obstacle" sans penser "travail sur le plat" et sans s'écarter de l'incontournable présence du "mental", du "psychique" chez le poulain...

Afin de concilier ce qui, si on parle éducation du poulain, est un tout il est tout a fait judicieux de s'intéresser au "programme de travail du poulain de 4 ans" sur ce même site dont je vous livre le lien :http://www.equi-midi.fr/article-104629454.html

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Tout ce qui précède est une façon de faire expérimentée et réfléchie...elle ne condamne aucune autre méthode sérieuse...elle offre un choix délibéré et propose quelques réflexions que nous pensons utiles !
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Retour sur le site: http://www.equi-midi.fr/

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La série des DVD (J.d'Orgeix) : http://www.jumpingvideo.com

 Nathalie d'Orgeix: ses stages (e.mail : orgeix@infonie.fr

 Les cahiers de dressage de Nathalie: cliquez ici  23)-Les stages de Nathalie d'Orgeix (1)..ses cahiers de dressage  

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A lire: "Dresser c'est simple" de J.d'Orgeix  (Belin)

"Les MAINS et autres non-dits de l'équitation" de J.d'Orgeix (Belin)

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"Chevalier d'aventures" chez Belmond 

 "Ils ont dit..." de Nathalie d'Orgeix chez Lavauzelle

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 09:13


Le reculé est la gymnastique la plus efficace pour apprendre au poulain a abaisser ses hanches...
a la condition de démarrer et continuer avec une flexion de la nuque et surtout avec un poulain reculant DROIT...

Reculer DROIT est plus qu'important avec le souçi d'avoir la DECONTRACTION (cession de nuque..mobilité de la machoire) !

Au début, se contenter d'un pas de reculer et même "d'une seule INTENTION de reculer"...

Attention a l'acculement qui est le fait d'un cheval qui n'accepte pas de reculer et qui est forcé par le cavalier a le faire  
 
Il  peut se passer quelques temps avant que le cheval (poulain), pour se débarrasser de cette tension demandée par le cavalier, esquisse un SIMPLE MOUVEMENT en arrière..
 
Il faut alors lui faire comprendre que c'est ce que nous voulons...et alors LACHER TOUT et recompenser beaucoup..quelques pas  en avançant rênes longues et on recommence...
Il faut se contenter de tres peu au début...

 
Tres important, ne pas demander a un poulain en début d'éducation le reculer apres un temps de repos...Le demander dans cette circonstance aurait le plus souvent pour seul effet l'acculement néfaste au plus haut degré 

C'est un mouvement qui demande, tres paradoxalement, une importante "mise en avant"...

Par contre, une fois assimilé par le cheval, il faut reculer tres souvent de quelques pas...et plus tard, de plusieurs dizaines de mètres !

Tous les grands chevaux de CSO/CSI reculent 30 /40 m et plus a l'allure d'un pas énergique !!
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Pour obtenir LE RECULER, il y a deux écoles...soit a l'arrêt avec des mains FIXES..une tension ferme sur la bouche avec des mains autrement positionnées que pour la cession de nuque (établir une différence marquée avec la demande de cession de nuque) et demander au cheval, avec les jambes, de se porter en avant...

Soit, par l'élévation des mains, relever l'encolure du cheval et donc de sa base (le garrot) ce qui fera refluer du poids sur l'arrière main et incitera au "reculer"...dans ce cas, nul besoin de jambes ...
c'est de loin celle que je préfère  quand le cheval "sait" déjà reculer !

Le reculer est sans conteste l'exercice No1 pour l'abaissement des hanches et le report de poids sur l'arrière main, a condition bien sûr, qu'il soit effectué DROIT  et demandé apres avoir obtenu la cession de nuque et mobilité de la machoire !
  
Tout l'intérêt du reculer est qu'il fait refluer son poids de l'avant vers l'arrière en reculant son centre de gravité...Il amène donc sa masse par sa retro version "au dessus" de ses postérieurs...au lieu que ce soit les postérieurs qui s'avancent sous la masse ...  tres grosse différence !
 
  
.
Nous recommandons même de faire faire au cheval habitué a cet exercice plusieurs foulées de reculer au même titre que n'importe quel autre mouvement  durant toutes les séances de travail !

Je peux assurer que quand on a habitué un cheval a reculer droit... car c'est là la condition siné qua non d'un reculé... tout devient facile pour le cheval ....

C'est impressionnant de voir la vitalité et la force qui se dégage d'un cheval qui recule bien...
Par contre, il ne faut pas transiger sur la qualité de cet exercice quand on l'apprend au cheval...

C'est au début de son éducation que le cheval fait des efforts en reculant...mais ce sont des efforts, a mon avis, plus  psychique que musculaire...
 
On s'adresse plus particulièrement au cerveau du cheval dans cette demande puisqu'on le met dans la position adéquate et on le laisse "réfléchir"...on lui laisse la responsabilité de sa décision...
"On me demande de me mouvoir mais la porte est fermée..mais peut être que vers l'arrière ??"
Chez lui, ce n'est absolument pas naturel et tant qu'il ne se rend pas compte de la facilité du mouvement s'il est exécuté DROIT (j'y reviens)...il renacle a l'executer, mais des qu'il a compris ça devient pour lui une allure NATURELLE...

C'est plus facile de renvoyer son poids sur l'arrière main en reculant qu'en le faisant dans le mouvement en avant...
du moment qu'il ne s'accule pas, c'est a dire du moment qu'il ACCEPTE de reculer

Renvoyer son poids vers l'arrière en avançant c'est antinomique, paradoxal...par contre le faire en reculant cela semble quand même plus logique...et les postérieurs sont agéablement surpris de ne pas avoir a propulser une masse qui,alors, vient  dans le sens d'une marche ...a reculon!

 

Le reculé exécuté tres souvent, sur deux ou trois pas, par le cavalier avant de s'élancer pour son parcours d'obstacle n'a d'autre but que de mettre son cheval sur les hanches..apres avoir sollicité la cession de nuque et l'avoir obtenue !

Je suis navré que si peu de cavalier(ière) aient si peu de considération pour le "reculer" en terme d'exercice de travail...et même que certain l'utilise en forme de punition..
Combien de fois il m'arrive de voir des cavaliers mécontents de leurs chevaux les faire reculer a toute vitesse pour les punir.....c'est dramatique puisque c'est certainement le meilleur moyen pour reporter le poids sur les hanches et avec la plus grande facilité...
Alors lui faire détester cet exercice ???
                                      
Un cheval qui sait reculer le fait le plus simplement du monde...aussi facilement que de se mouvoir en avançant et sans pratiquement aucune aide du cavalier
il fait "naturellement" ce qu'on s'ingenie a lui faire faire avec toute les difficultés qu'on connait : le report de poids mais surtout L'ABAISSEMENT DES HANCHES...

 

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Le "reculé" version Didier VIRICEL instructeur a "l'Eperon de Pin Balma" (31)

______________________________________ 

 

Réflexion sur l'exercice du reculé: http://lesecuriesdutriskel.wifeo.com/contact.php 

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"Le reculer régulier constitue un des moyens les plus efficaces pour le dévloppement de la flexibilité du rein et de l'arrière main...Général Decarpentry

Le reculer doit être une allure normale et habituelle...Jean d'Orgeix


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Tout ce qui précède est une façon de faire expérimentée et réfléchie...elle ne condamne aucune autre méthode sérieuse...elle offre un choix délibéré et propose quelques réflexions que nous pensons utiles !

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A lire: "Dresser c'est simple" de J.d'Orgeix  (Belin)

"Les MAINS et autres non-dits de l'équitation" de J.d'Orgeix (Belin)

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"Chevalier d'aventures" chez Belmond 

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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 11:16



Il est possible en profitant du travail a la longe fait en amont  ou on a privilégié la notion d'apprentissage a la voix de réussir de tres bons départs au galop sans aucune aide des mains, des jambes ni même  d'équilibrage de la part du cavalier(ière)...

  

On s'adresse directement au "cerveau" du cheval, a son phsychisme et on économise chez lui la traduction des aides spécifiques a cette demande....
les aides du départ au galop se rapprochant assez de celles du  travail "jambes isolées" ...

C'est une eventualité tres souvent ignorée mais pourtant tres bénéfique pour la compréhension du poulain. 

                                  

 

                                                                                                                      P.Cougul sur Prince (aa ans)                          
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  Le
Le plus souvent possible partir au galop en partant de l'ARRET, ou tout au moins du pas...et après avoir obtenu la cession de nuque.
La poussée doit venir de derrière..


Il est tres péjudiciable de provoquer le départ avec la mise du poids sur l'avant main en "poussant" le trot pour faire "tomber" le poulain dans le galop...C'est pourtant ce que l'on voit encore tres souvent sur les carrières...

L'ordre vocal est important pour les départs au galop...et la position du cavalier, ses aides en place aussi...surtout la précision des aides et a chaque fois, toujours les mêmes  !!
 

Il nous semble que le départ au galop est plus facilement obtenu par une action de la jambe intérieure avec un déplacement des deux mains ensembles vers l'extérieur afin de dégager l'épaule intérieure... une avancée du bassin au moment de la demande ainsi qu'une légère rotation des épaules du cavalier vers l'extérieur avec une pesée de la fesse sur le coté exterieur !

(Les façons de demander les "départs au galop" sont multiples mais nécessitent quand on a adopté SA façon de toujours les demander de la même manière...c'est tres important pour la compréhension du poulain..)

 

Il est recommandé de se faire aider par une personne a pied qui indiquera immédiatement au cavalier les départs a faux...

Il est quelque fois difficile de se rendre compte sur l'instant "T", a cheval, de la justesse des départs et il est tres important d'arrêter instantanément le poulain sur un départ a faux en lui disant sa faute a voix haute et forte !

A chaque départs réussis ce sont SEULEMENT quelques foulées demandées rênes longues et plein de caresses pendant le galop, un arrêt "gentil", le temps de repos plus la récompense et la répétition...

Le départ a faux doit être sanctionné immédiatement afin que le poulain comprenne "ou" est exactement la faute commise ... tension seche (pas brutale) sur la bouche et le "NON" tonitruant...
On attend quelques secondes et on recommence
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Le coin des discussions :

 

54dom a écrit le 22/03/2010 à 12h57:
bonjour Soffad

j'essaie de suivre votre programme avec ma jument qui vient de prendre 5 ans, j'avais commencé l'été dernier et suite à un accident , j'ai levé le pied pendant quelques temps puis on a recommencé à bosser mais en longe uniquement , et on a recommencé il y a 2-3 mois, tranquillement.

ce matin, on a bossé les départs au galop du pas : à main gauche, tout se passe bien, mais à main droite, impossible d'obtenir un départ au galop correct : soit j'ai qq foulées de trot, soit elle part à faux

quels conseils pourriez vous me donner ?

merci d'avance


Réponse

Faites tres attention a la précision de vos aides qui doivent être tres compréhensible  pour votre poulain...Toujours demandé de la même manière...et toujours au même endroit !

D'autre part et c'est important, l'exercice des départ au galop vient apres d'autres travaux qui favorisent justement cet exercice là...Il ne vient qu'en 10 ème position sur 11 (en comptant la première partie du programme de travail exposé sur ce site
(le lien:  O.48)-Le programme de travail du poulain de 4 ans... )...

Etes vous sûre d'avoir assimilée les 9 premiers chapitres avant de passer a celui que vous voulez travailler ?

Le programme que j'ai proposé ne peut être valable et avoir quelque chance de succés que si la progression est respectée...
 Vous savez, l'éducation d'un jeune cheval a des impératifs qu'il est dangereux de transgresser...c'est une obligation d 'y accorder le temps nécessaire mais surtout pas moins...

Je suis sûr que vous comprenez le sens de mes propos...et je suis tout a fait disposé a vous aider si ça va dans le sens de mes convictions...

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Ci dessous une étude approfondie sur ce sujet de la part d'Yves Katz (EDUCAVAL)...cliquez ici link...

 

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Tout ce qui précède est une façon de faire expérimentée et réfléchie...elle ne condamne aucune autre méthode sérieuse...elle offre un choix délibéré et propose quelques réflexions que nous pensons utiles !

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                  Revenir au SOMMAIRE 46)- SOMMAIRE "général" du B

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